Retour sur nos activités

Des nouvelles du Petit Salon de Lecture par Marité

(20/01/22)

Depuis notre rentrée d’octobre, nous nous sommes plongés dans l’œuvre de l’autrichien Stefan Zweig sous un angle psychanalytique, aidé par un confortable dossier du Magazine Littéraire. L’été avait déjà été mis à profit pour commencer nos lectures.

Zweig le grand nouvelliste et le merveilleux analyste de l’âme humaine,

Zweig l’auteur de « biographies littéraires » passionnantes : Erasme, Calvin, Marie Stuart, Marie-Antoinnette, Magellan, Fouché…

Zweig l’européen, le polyglotte, le traducteur de Verlaine et Baudelaire, Zweig l’amoureux de la culture de langue allemande, le nostalgique du « Monde d’hier »,

Zweig le voyageur incessant, Zweig l’émigré, Zweig le désespéré…

Nous pensions pour la plupart le connaître, nous avons approfondi, découvert son admiration pour l’œuvre de Sigmund Freud, comme celle de Freud pour Zweig (Freud lui dira qu’ils font le même travail, lui avec sa cure analytique, Zweig avec ses mots). Et lu son ode funèbre prononcée devant le cercueil de Freud.

  • Nous avons découvert l’importance de ses correspondances, avec Freud donc, mais aussi avec Romain Rolland ou Klaus Mann…..

Et les liens qu’il entretenait avec tout ce que cette 1ère moitié du XXème siècle comptait d’intellectuels : Herman Hesse, James Joyce, Thomas Mann, Paul Valéry, André Gide,….

  • Nous avons questionné son « non-engagement » officiel contre le nazisme. Mais nous avons aussi découvert les lieux de ses engagements bien réels, sa solidarité avec les intellectuels, son aide financière et opérationnelle à nombre de ses coreligionnaires juifs, le sauvetage d’enfants juifs, son soutien aux jeunes auteurs, ses nombreuses conférences.
  • Et nous avons, pour certaines, pu voir le film très intéressant « Adieu l’Europe » réalisé en 2016 par Maria Schrader. (passé sur Arte en 2017).

Puis il nous a fallu refermer cette page de notre Petit Salon, gardant le goût de l’auteur pour toujours et un regard affuté sur son œuvre.

Une ou deux séances pour nous « oxygéner », c’est-à-dire lire à bâtons rompus, à esprit fourrageant …. Et nous voilà maintenant repartis pour un autre voyage : celui de la littérature grecque contemporaine…. dont les échos seront pour plus tard. A bientôt donc… (Marité)