Depuis notre rentrée d’octobre, nous nous sommes plongés dans l’œuvre de l’autrichien Stefan Zweig sous un angle psychanalytique, aidé par un confortable dossier du Magazine Littéraire. L’été avait déjà été mis à profit pour commencer nos lectures.
Zweig le grand nouvelliste et le merveilleux analyste de l’âme humaine,
Zweig l’auteur de « biographies littéraires » passionnantes : Erasme, Calvin, Marie Stuart, Marie-Antoinnette, Magellan, Fouché…
Zweig l’européen, le polyglotte, le traducteur de Verlaine et Baudelaire, Zweig l’amoureux de la culture de langue allemande, le nostalgique du « Monde d’hier »,
Zweig le voyageur incessant, Zweig l’émigré, Zweig le désespéré…
Nous pensions pour la plupart le connaître, nous avons approfondi, découvert son admiration pour l’œuvre de Sigmund Freud, comme celle de Freud pour Zweig (Freud lui dira qu’ils font le même travail, lui avec sa cure analytique, Zweig avec ses mots). Et lu son ode funèbre prononcée devant le cercueil de Freud.
Et les liens qu’il entretenait avec tout ce que cette 1ère moitié du XXème siècle comptait d’intellectuels : Herman Hesse, James Joyce, Thomas Mann, Paul Valéry, André Gide,….
Puis il nous a fallu refermer cette page de notre Petit Salon, gardant le goût de l’auteur pour toujours et un regard affuté sur son œuvre.
Une ou deux séances pour nous « oxygéner », c’est-à-dire lire à bâtons rompus, à esprit fourrageant …. Et nous voilà maintenant repartis pour un autre voyage : celui de la littérature grecque contemporaine…. dont les échos seront pour plus tard. A bientôt donc… (Marité)